Quatre recommandations pour ne plus être esclave de nos émotions
Sous l’emprise de l’émotion, les êtres humains déraisonnent, se trompent, aboutissent à une conclusion fausse et, à partir de là, réagissent plutôt que d’agir.
Les émotions définissent l’ego. Distinguer entre ce que l’on aime ou pas est source de joies et de souffrances. La libération consiste à s’affranchir de ces réactions :
une chose n’est ni belle ni laide, elle est seulement à sa place. C’est l’éclatement de la prison étroite du « je » qui libère une perception plus juste du monde.
– Arnaud Desjardins
Sans émotions, est-on encore vivant ?
Ce n’est pas l’existence d’émotions en tant que telles qui est problématique, mais plutôt se laisser diriger par elles. Il existe une méthode très simple pour se libérer de l’emprise des émotions et les utiliser pour ce qu’elles sont : des outils pour identifier nos croyances internes.
Cette simple méthode divisée en quatre étapes, s’appuie sur une habitude à développer davantage, soit la vigilance (soit l’attention). Malgré sa simplicité apparente, il est plus difficile que l’on croit d’être attentif sans jugement.
Ces quatre étapes sont :
1. Arrêter immédiatement de rendre la vie, les autres et les circonstances responsables de nos états intérieurs (états d’âme, comment je me sens). La cause extérieure que je crois responsable n'est que l’activateur d'une émotion qui était déjà là en moi à l'état latent et n’attendait qu’une excuse pour s’exprimer.
Je prends l’émotion en tant que telle, c’est-à-dire je la dissocie de la situation que j’imagine responsable de mon émotion (ou état interne). C’est un déplacement de l’attention : je ne porte plus mon attention sur les pensées liées à la situation mais je la reporte sur l’émotion en tant que telle. C’est une manière de casser le processus mécanique de l’émotion. Je ressens l’émotion telle qu’elle est dans l’instant et je ne pense rien, ni de la situation ni même de l’émotion.
Les 9 principaux états intérieurs sont :
- L’amour
- La joie
- L’émerveillement
- Le calme
- La colère
- Le courage
- La tristesse
- La peur
- Le dégoût
Même si je ne suis pas totalement convaincu d’être responsable à 100% de mes émotions, je prends aujourd’hui la décision d’y croire. Ainsi, je me sentirai de moins en moins victime des aléas de la vie.
2. Lorsqu’une émotion monte, qu’elle soit selon ma perception positive ou négative, je porte mon attention sur celle-ci et non sur la situation ou la personne que je considère comme étant responsable.
Je me dissocie complètement de la situation externe, et je me concentre sur l’émotion afin de l’identifier clairement. Suis-je triste? Suis-je heureuse? Suis-je en colère? Il n’est pas question ici de juger de la pertinence de l’émotion ou de la raison de son existence. Juste de la reconnaître.
Je reconnais l’émotion en tant qu’émotion; elle ne m’obligera pas à agir. Je ne pactise pas avec les pensées qui sont le fruit de l’émotion. Je reconnais que l’émotion est là, donc mes pensées sont viciées. Je ne réagis pas et la chaîne d’actions et de réactions s’arrête. Si je me débats contre mes émotions, contre mes sensations, je les affirme. Je les fais être encore plus.
3. Je ne fais plus qu’un avec l’émotion. Je suis un avec une sensation (je mets mon mental à « off »).
Afin de la décoder et de réaliser ce qui se passe sous la surface. Il faut absolument que j’évite de la nier, de la repousser ou de me faire croire qu'elle n'existe pas.
Quand j’accepte une émotion, je supprime la dualité en moi, soit l’opposition entre moi et mon émotion; ou, en d’autres termes, je deviens l’émotion, donc il n’y a plus deux (moi et l’émotion) et l’unité apparaît. La dualité fait place à l’acceptation.
En effet, si je n‘interviens pas pour la modifier ou tenter de la nier, l’émotion suit un processus naturel, comme tout phénomène; elle naît, elle se déploie, elle meurt.
4 Je laisse l’émotion se déployer naturellement, sans intervenir, de façon à ce que celui (mon mental) qui évalue, jauge, juge l’émotion ne soit plus là.
Il n’existe pas d’émotion négative ou positive en soi. Elles ont tous eu un rôle adaptatif afin de me permettre de régler des questions clés de survie posées par l'environnement.
****
Je me rappelle que la gestion de mes émotions en est une de prise de conscience et non de contrôle, et que cette voie de vigilance est une pratique de tous les instants. Plus je demeurerai attentif à ce que je ressens, plus cela deviendra facile. Je gagnerai en sérénité et en présence consciente au moment présent.
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